En juillet 2023, l’Union européenne a signé un accord avec la Tunisie, offrant un soutien économique à un moment où le pays traverse des difficultés économiques. En retour, la Tunisie s’est engagée à coopérer pour freiner les départs de migrants vers l’Europe. Lors de sa visite à Tunis mercredi, Giorgia Meloni a dressé un bilan de cet accord.
« La coopération donne des résultats significatifs, notamment dans la gestion des migrations. Je tiens à remercier les autorités tunisiennes et le président Saied pour notre collaboration dans la lutte contre les trafiquants d’êtres humains. Nous comprenons que la Tunisie ne peut pas être le point d’arrivée des migrants en Europe. Nous avons renforcé notre coopération sur ce front. Nous envisageons d’impliquer les organisations internationales, de travailler sur les rapatriements, et de favoriser les flux migratoires légaux. Par exemple, nous avons mis en place un décret permettant à environ 12 000 citoyens tunisiens qualifiés d’émigrer légalement en Italie. Nous croyons que l’Italie peut faire beaucoup plus en matière d’immigration légale », a déclaré la Première ministre italienne.
La Tunisie est devenue un point de départ majeur pour les candidats à la traversée de la Méditerranée. Selon les chiffres officiels italiens, plus de 5 000 migrants sont arrivés en Europe en provenance de Tunisie entre mi-mars et mi-avril.
