Suite aux récents événements du festival Abidjan Laguna Show (ALS) et à sa participation aux Grammys de février 2024, Karim Ouattara, le promoteur, lance un appel à la valorisation des artistes ivoiriens. Dans une déclaration passionnée, il souligne la nécessité d’aider les artistes locaux à accroître leur visibilité et à obtenir des cachets plus substantiels.
Après avoir dévoilé les nouveaux cachets annoncés pour des artistes internationaux tels qu’Asake et Ayra Starr, qui s’élèvent à 500 000 à 600 000 euros et 200 000 à 300 000 euros respectivement, Karim Ouattara met en lumière la disparité des cachets entre les artistes ivoiriens et leurs homologues étrangers. Pendant le festival ALS, seulement trois artistes ivoiriens ont réussi à se valoriser au-delà de 50 000 euros.
Karim Ouattara révèle les cachets versés aux artistes ivoiriens lors du festival, allant de 60 000 à 150 000 euros. Cependant, il déplore que la plupart des artistes aient demandé et accepté des cachets variant entre 5 000 et 15 000 euros pour des prestations d’une heure, tandis que d’autres nationalités, comme les Congolais, étaient rémunérés entre 15 000 et 125 000 euros.
Il explique avoir négocié avec les sponsors pour payer le double des cachets proposés initialement, considérant que les montants proposés ne valorisaient pas suffisamment les talents des artistes ivoiriens par rapport à leurs homologues étrangers.
Karim Ouattara appelle également à un changement de mentalité dans la manière dont les Ivoiriens perçoivent et traitent leurs artistes. Il souligne l’importance de payer correctement les artistes lors des événements, d’arrêter d’acheter des œuvres contrefaites, et de respecter les artistes dans la rue et sur les réseaux sociaux.
Karim Ouattara remercie ses sponsors et son équipe pour leur soutien, tout en annonçant que son prochain projet sera révélé prochainement. Il encourage ceux qui souhaitent apprendre de son expérience à le faire, tout en restant indifférent aux critiques de ceux qu’il qualifie de « reptiliens ».
