Après une période de neuf mois principalement sous la supervision des services de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Niger, 157 migrants ivoiriens, dont sept filles, aspirant à traverser la Méditerranée pour atteindre l’Occident de manière irrégulière, sont retournés dans leur pays natal au cours de la nuit du 9 au 10 janvier 2024.
Ce rapatriement a été orchestré avec succès grâce à une coordination efficace du Ministère délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, responsable de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, dirigé par Wautabouna Ouattara.
À leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny vers 1 heure du matin, les migrants ont été chaleureusement accueillis par le directeur général de la diaspora, Gaoussou Karamokoune, ainsi qu’une délégation de l’OIM.
Manifestement heureux de retrouver leur terre natale, ces jeunes ont exprimé leur gratitude envers le président de la République, Alassane Ouattara, qu’ils estiment avoir rendu possible ce retour volontaire. Après les formalités d’usage, ils ont été conduits au centre d’accueil de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) de Marcory pour certaines commodités, y compris des considérations relatives à leur migration, leur tranche d’âge, et leurs aspirations, avant d’être autorisés à rejoindre leurs familles respectives.
Gaoussou Karamoko, directeur général de la diaspora, a évoqué les circonstances de ce rapatriement et l’insertion des jeunes migrants de retour au pays. Il a souligné que la volonté du Chef de l’État, la vision de la Côte d’Ivoire, et le soutien de partenaires crédibles, dont l’OIM, ont été déterminants dans le processus. Après un séjour de deux nuits à l’INJS, ces jeunes seront orientés vers des structures pour faciliter leur réintégration, grâce à un dispositif gouvernemental en place. M. Karamoko a conseillé aux jeunes d’abandonner la voie de la migration irrégulière, soulignant l’existence d’un accompagnement réel depuis 2013 pour ceux qui ont fait le choix de rentrer.
Le Chef de l’OIM en Côte d’Ivoire, David Preux, a précisé que le rapatriement de ces jeunes a été rendu possible grâce à leur identification lorsqu’ils ont contacté volontairement les services de l’OIM au Niger. Il a expliqué que dès ce moment, des mesures ont été prises en collaboration avec la Côte d’Ivoire pour leur apporter assistance. Selon lui, ces jeunes ont principalement entre 25 et 30 ans.
