Simone Gbagbo, lors de la célébration de la Fête des libertés à Bondoukou le samedi 4 mai 2024, a exprimé la conviction que l’union de la gauche ivoirienne est essentielle pour renverser le RHDP. La présidente du Mouvement des générations capables (MGC) a lancé cet appel lors de cet événement.
Sous le thème « Unis, nous serons plus forts », Simone Gbagbo a insisté sur l’importance de l’union pour mener le combat des réformes électorales, implorant la gauche et toutes les forces vives de la nation à s’unir dès maintenant. Elle a souligné que cette dynamique renforcera leur position. « Unis, nous serons plus forts. Je le répète : unis, nous sommes plus forts », a-t-elle affirmé.
Ancienne vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI), Simone Éhivet Gbagbo a quitté le parti fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo. Au cours de son intervention, elle a vivement critiqué la Commission électorale indépendante (CEI).
« En plus des défis économiques agricoles, nous sommes confrontés à des défis politiques. Je maintiens que le système électoral actuel pose de nombreux problèmes. Il n’est pas crédible. Il est évident que l’arbitrage électoral n’est pas souverain. Dans sa composition actuelle, la CEI n’est pas indépendante. Il est impératif de la réformer complètement en retirant les partis politiques de ses organes. Nous avons besoin d’une CEI indépendante des partis politiques », a-t-elle ajouté.
Déjà en 2023, lors d’un passage dans le Haut-Sassandra, Simone Gbagbo avait critiqué la composition de la CEI et avait exprimé le souhait d’une réforme de cet organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. « En 2010, on nous a imposé des textes et une CEI mal formée. Nous savons tous où cela nous a conduits », avait-elle rappelé.
