Tidjane Thiam s’apprête à marquer son entrée réussie en politique en Côte d’Ivoire. Lors d’une récente prise de parole en tant que président du PDCI RDA, il a tracé les contours de sa vision politique axée sur le respect mutuel, la reconnaissance des efforts d’autrui, et surtout, une approche plus respectueuse dans la critique.
Sous le titre « Tidjane Thiam initie une révolution politique en Côte d’Ivoire », le climat politique ivoirien, souvent tendu en période électorale, prend une nouvelle direction suite à l’intervention de Tidjane Thiam. Éloigné des échanges verbaux acerbes habituels des politiciens ivoiriens, le président du PDCI RDA promeut une approche constructive, pacifique et participative au sein du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI RDA), qu’il dirige désormais.
L’histoire politique de la Côte d’Ivoire a été marquée par des discours incisifs et des slogans virulents, ayant des conséquences néfastes sur la population. Tidjane Thiam se démarque en rompant avec cette tradition, soulignant l’importance de la retenue dans le langage politique. Il refuse une opposition basée sur la vindicte et la virulence, appelant à repenser la manière dont la politique est menée en Côte d’Ivoire.
Le leader politique remet en question la stratégie de certains qui alimentent les antagonismes pour des gains politiques personnels. Tidjane Thiam préconise une approche basée sur la raison et la proposition de politiques de gouvernance. Cette vision semble trouver un écho parmi les militants du PDCI RDA, mais également parmi ceux du RHDP et du PPA-CI, tous souhaitant une politique axée sur le débat d’idées plutôt que sur les attaques personnelles.
Avec l’adoption généralisée de cette nouvelle approche, les débats politiques en Côte d’Ivoire devraient évoluer vers des arènes de raisonnement et de proposition. Les idées et les visions pour le développement du pays devraient primer sur les attaques personnelles, contribuant ainsi à désamorcer les tensions politiques qui ont persisté depuis longtemps. En somme, gouverner en Côte d’Ivoire nécessitera désormais davantage d’intelligence que de manipulation, avec les débats d’idées influençant les choix électoraux.
