Trois jours après l’attaque de sa résidence par des individus armés, dans ce qui est considéré comme une tentative présumée de coup d’État, Vital Kamerhe, dirigeant de l’Union pour la nation congolaise, a été élu ce 22 mai à la présidence de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.
Étant le seul candidat suite à un processus de sélection, son élection au perchoir lors d’une séance publique de l’Assemblée était plus une formalité qu’autre chose. Seuls 36 bulletins ont été invalidés ou étaient blancs, sur un total de 407 votants.
L’Union sacrée, la coalition dirigée par Tshisekedi, détient la majorité au parlement avec au moins 90% des membres élus sur les 500 sièges du parlement.
Les premiers mots du nouveau président de l’Assemblée nationale. Il a dans son discours évoqué la situation sécuritaire dans la partie Est de la #RDC: « la paix est possible », a déclaré Vital Kamerhe. pic.twitter.com/uE45yVxO20
— Marcel Kitambala (@KitambalaMarcel) May 23, 2024
À 65 ans, Vital Kamerhe, une figure majeure de la politique congolaise, retrouve ainsi un poste qu’il avait occupé de 2006 à 2009, sous la présidence de Joseph Kabila. Il s’est engagé à plus de transparence dans la gestion des affaires publiques et a exprimé sa volonté de redorer l’image de l’Assemblée nationale aux yeux des citoyens congolais.
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