Suspension du congrès FPI– La justice ivoirienne a rejeté la demande de suspension du congrès du Front Populaire Ivoirien (FPI) formulée par Dagbo Godé, ancien vice-président du parti. Ce verdict constitue un revers pour lui dans son conflit avec la direction du FPI.
Suspension du congrès FPI-Deux procédures judiciaires
Dagbo Godé, candidat à la présidence du FPI, a engagé deux actions judiciaires. Dans la première, il demande l’annulation du congrès, soutenant que le Comité Central n’avait pas la compétence pour le convoquer. Ce point est contesté par la direction, qui cite l’article 32 des statuts du parti, lui donnant le pouvoir de convoquer un congrès. Ce premier procès, centré sur l’interprétation des textes, a été ajourné au 31 octobre pour une décision définitive.
En parallèle, Dagbo Godé a saisi la justice en référé pour obtenir une décision rapide interdisant la tenue du congrès jusqu’à la résolution de l’affaire sur le fond. Ce procès en référé, prévu initialement pour le 22 octobre et reporté au 29, a également abouti à une décision défavorable pour Dagbo Godé. Le tribunal a jugé sa plainte « non fondée », n’identifiant aucune raison légale justifiant une suspension immédiate du congrès.
Victoire pour Pascal Affi N’guessan
Cette décision représente une victoire pour Pascal Affi N’guessan, président du FPI, et renforce la position de la direction face à Dagbo Godé. En attendant le verdict sur le fond le 31 octobre, la direction peut poursuivre ses préparatifs pour le congrès de Yamoussoukro.
Le FPI traverse une crise interne depuis la rupture de son partenariat avec le RHDP, entraînant des dissensions parmi ses membres. Des figures comme l’ancien secrétaire général Issiaka Sangaré et Pierre Godé, qui s’est déclaré candidat à la présidence, ont formé un courant dissident au sein du parti. Pierre Godé a été déchu de son poste de vice-président et suspendu de toutes ses fonctions.
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