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Accusation de massacre au Burkina Faso : L’armée pointée du doigt pour la mort de 223 civils

Accusation de massacre au Burkina Faso : L'armée pointée du doigt pour la mort de 223 civils

Selon Human Rights Watch, le 25 février 2024, 223 villageois, dont 54 enfants, ont été victimes d’exécutions sommaires perpétrées par les forces gouvernementales dans les villages de Soro et Nondin, situés dans la province du Yatenga, au nord du Burkina Faso. Les témoins ont décrit l’arrivée d’un convoi militaire comprenant plus de 100 soldats burkinabè, qui sont arrivés dans les villages à bord de motos, de camionnettes et de véhicules blindés. Les soldats ont procédé à des perquisitions de maison en maison, obligeant les habitants à sortir.

Selon les rapports de l’ONG, les villageois ont ensuite été regroupés et abattus par les soldats. Ceux qui tentaient de fuir ou de se cacher ont également été pris pour cible. Les atrocités se sont répétées environ une heure plus tard dans le village voisin de Soro, situé à cinq kilomètres de là.

Human Rights Watch a déclaré que, à la tombée de la nuit, au moins 223 civils, dont au moins 56 enfants, avaient été sommairement exécutés par les militaires burkinabè dans les deux villages. L’organisation a également souligné que ces massacres ne sont malheureusement pas les premiers à être perpétrés par l’armée dans le cadre de ses opérations de contre-insurrection.

En réaction à ces événements, Human Rights Watch a appelé les autorités à ouvrir immédiatement une enquête approfondie sur ces massacres, avec le soutien de l’Union africaine et des Nations unies, afin d’assurer l’indépendance et l’impartialité de l’enquête. Ces accusations visent également d’autres armées engagées dans la lutte contre le terrorisme, notamment celle du Mali.

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AfroPlaneteMag
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