Dans le monde du football, l’incertitude règne et l’avenir demeure toujours incertain. Cependant, Emerse Faé a démontré, par ses décisions, qu’il est bien plus qu’un simple finaliste ; il est un entraîneur qui maîtrise son art.
Lors de la confrontation contre le Sénégal, Faé s’est distingué en devenant l’acteur clé du match, apportant l’équilibre au milieu de terrain qui faisait défaut aux Ivoiriens. Son engagement sans réserve a grandement contribué à l’équilibre du jeu, que ce soit avec ou sans ballon, une véritable bouffée d’air pour l’équipe ivoirienne.
Sa gestion tactique contre le Sénégal est également remarquable. En faisant le choix audacieux de remplacer Sangaré par un Kessié déterminé (une décision sans complaisance envers les joueurs cadres), Faé a su insuffler un nouvel élan à l’équipe. Il a également pris le risque de substituer Seko, épuisé, par un attaquant, une décision qui s’est avérée payante, permettant à l’équipe de décrocher l’égalisation et la qualification aux tirs au but.
Contre le Mali, après un carton rouge, Faé, bien que sonné sur le banc, a brillamment réajusté sa tactique, démontrant une véritable « masterclass ». Le joueur Singo a joué pour deux sur le côté droit, l’équipe ivoirienne est passée en 5-3-1, et le choix de Haller pour affronter les ballons renvoyés par le bloc bas ivoirien, ainsi que les entrées de deux profils ultra rapides et déstabilisateurs à 15 minutes de la fin, ont tous porté leurs fruits.
Il est peut-être encore trop tôt pour prévoir son avenir, mais Emerse Faé possède déjà deux qualités cruciales pour un entraîneur ou un tacticien : la gestion du groupe, conduisant ainsi aux choix des joueurs, et une vision aiguisée pendant le match pour renverser une situation qui semble désespérée.
