La distribution d’une assistance cruciale aux 2,3 millions d’habitants de Gaza s’est compliquée en raison de la décision des donateurs internationaux de suspendre les fonds destinés à l’UNWRA, principal fournisseur d’aide humanitaire dans la crise.
Les États-Unis et plus d’une douzaine d’autres pays ont annoncé la suspension de leurs contributions à l’UNRWA, suite aux allégations d’Israël selon lesquelles 12 de ses employés ont participé aux attaques du 7 octobre en Israël.
De nombreuses voix ont mis en garde contre les conséquences catastrophiques pour la population de Gaza.
L’aide a atteint Rafah dimanche, suscitant des inquiétudes croissantes parmi plus d’un million de Palestiniens, alors que des informations suggèrent que l’armée israélienne envisage de mener des opérations militaires contre le Hamas dans la région. Une telle offensive pourrait contraindre les réfugiés à se diriger vers l’Égypte.
La guerre, dirigée par le Hamas dans la bande de Gaza, a causé d’importants dégâts dans cette enclave assiégée, déplaçant 85 % de sa population et plongeant un quart des habitants dans la famine.
Le conflit a éclaté le 7 octobre lorsque des combattants du Hamas sont entrés en Israël, entraînant la mort d’environ 1 200 personnes et ramenant 250 otages à Gaza.
En réponse à cette attaque, Israël a lancé une campagne terrestre et aérienne qui a résulté en la mort de plus de 27 000 Palestiniens selon les autorités sanitaires locales, provoquant ainsi une crise humanitaire majeure à Gaza.
