Après le scandale du docu-fiction sur la dernière pharaonne d’Égypte, « La Reine Cléopâtre », diffusé le mercredi 10 mai sur Netflix, et qui a enflammé la polémique en Égypte en raison du choix de la couleur de peau de l’actrice incarnant le rôle, une nouvelle controverse secoue le monde du divertissement en Tunisie. Netflix a récemment annoncé la production d’un film mettant en vedette l’acteur afro-américain Denzel Washington dans le rôle du célèbre général carthaginois Hannibal, déclenchant ainsi un débat passionné en Tunisie.
Cette révélation a suscité des réactions mitigées et parfois passionnées dans le pays, certains saluant la renommée et le talent de l’acteur américain, tandis que d’autres soulèvent des questions sur l’authenticité culturelle et historique du choix de casting.
Le ministère des Affaires Culturelles a, quant à lui, pris une position proactive en annonçant son soutien financier à un projet concurrent. Il s’agit d’un film sur Hannibal, entièrement tunisien, dirigé par le réalisateur Moez Kamoun. Ce film ambitieux vise à représenter avec authenticité et réalisme l’histoire fascinante du grand général carthaginois.
Ce geste du ministère des Affaires Culturelles témoigne de la volonté du gouvernement tunisien de préserver et de mettre en valeur son patrimoine historique à travers des productions cinématographiques nationales.
Le réalisateur Moez Kamoun s’est engagé à présenter une vision fidèle de la vie et des exploits d’Hannibal, offrant ainsi aux spectateurs une immersion authentique dans cette période de l’histoire antique, tout en mettant en lumière l’héritage culturel et la grandeur de Carthage.
Alors que le débat sur le choix de Denzel Washington pour incarner Hannibal continue de diviser l’opinion, la Tunisie s’engage à travers ce projet cinématographique local à offrir une perspective unique et authentique sur la vie et les réalisations de ce fameux général carthaginois.
