Retrait des BRICS– Après l’annonce de son retrait des BRICS, l’Algérie affirme sa présence internationale en restant membre de la Nouvelle Banque de Développement (NBD). Ce choix marque un tournant économique, favorisant la coopération financière plutôt que l’intégration politique.
Le 5 octobre 2023, le président Abdelmadjid Tebboune a justifié cette décision en déclarant : « L’Algérie ne souhaite pas intégrer un groupe où elle n’est pas désirée. » Initialement attirée par les BRICS, Alger revoit ses priorités, affirmant son indépendance.
Pourquoi quitter les BRICS ?
Les récents changements au sein des BRICS ont modifié l’intérêt de l’Algérie pour ce groupe. Tebboune adopte une approche pragmatique : quitter un groupe qui ne correspond plus aux intérêts du pays, mais maintenir des partenariats là où ils sont bénéfiques, comme avec la NBD.
Collaboration avec la NBD
Malgré ce retrait, l’Algérie conserve ses ambitions en participant à la NBD, bras financier des BRICS. Le 31 août 2023, sous la présidence de Dilma Rousseff, la NBD a approuvé l’adhésion de l’Algérie. Ce partenariat permettra au pays de financer ses projets d’infrastructure et de modernisation économique.
Retrait des BRICS- Un choix stratégique
L’Algérie rejoint ainsi des pays comme le Bangladesh ou les Émirats arabes unis, membres de la NBD sans être intégrés aux BRICS. Ce compromis lui permet de profiter des avantages financiers tout en évitant les contraintes politiques.
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