Il y a une semaine, la fille du président de la République du Cameroun a partagé sur les réseaux sociaux une photo où elle embrasse une mannequin brésilienne. Cette image vise à annoncer publiquement sa relation amoureuse. Au Cameroun, cette publication a suscité une vive controverse en raison de la criminalisation de l’homosexualité. Plusieurs jeunes Camerounais ont déjà été emprisonnés pour des accusations liées à leur orientation sexuelle, notamment l’influenceuse Shakiro, célèbre pour avoir été brutalement agressée et emprisonnée pendant des mois avant d’obtenir une libération provisoire grâce à son avocate. Actuellement en exil en Europe, Shakiro continue de subir des persécutions.
Face à cette répression, Brenda Biya prend position. Dans une interview exclusive accordée au journal français Le Parisien, la fille du chef de l’État camerounais appelle à une révision de la loi sur l’homosexualité dans son pays, espérant que son histoire puisse conduire à un changement législatif. Toutefois, si son combat est louable en Europe, il est perçu comme une source de honte pour sa famille au Cameroun et dans de nombreuses communautés africaines.
Certains critiques remettent en question l’éducation de Brenda Biya, la qualifiant de déception et d’échec, pointant du doigt son comportement public en contradiction avec les valeurs que son père prétend défendre. Cette controverse alimente un débat sur la crédibilité des conseils du couple présidentiel, souvent remis en question par le comportement de leur fille, perçue comme un modèle négatif pour la jeunesse camerounaise en raison de sa dépendance notoire à la drogue et de ses fréquentes crises médiatisées.
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