Chidimma Adetshina, prétendante au concours de Miss Afrique du Sud, fait face à une vague de xénophobie en raison de ses origines nigérianes. Bien qu’elle possède tous les documents prouvant sa nationalité sud-africaine, ses détracteurs l’accusent de ne pas être sud-africaine en raison de ses origines immigrées.
Vendredi, le ministre de la Culture a attisé la controverse en demandant à Chidimma de « prouver » sa nationalité. « Pourquoi ne fournit-elle pas simplement des documents prouvant qu’elle est sud-africaine ? » a-t-il déclaré à la télévision nationale. Gayton McKenzie, connu pour ses positions xénophobes, a ajouté : « Il y a de belles jeunes femmes sud-africaines qui risquent d’être privées de cette opportunité. »
Depuis son accession en finale de la compétition en juillet, Chidimma, une étudiante en droit de 23 ans née à Soweto de père nigérian, est la cible d’attaques xénophobes. Malgré son passeport sud-africain, les commentaires sur sa nationalité se multiplient, certains allant jusqu’à lancer des pétitions pour son exclusion du concours.
Miss Afrique du Sud, Ces attaques surviennent dans un contexte de tensions xénophobes croissantes en Afrique du Sud, où les immigrés africains sont souvent victimes de violences. Le parti radical de gauche Economic Freedom Fighters (EFF) a exprimé sa solidarité avec Chidimma, dénonçant ces attaques comme des « vestiges de l’apartheid et de la colonisation ». Le parti a également souligné que les précédentes candidates d’origine étrangère n’avaient pas été soumises à un tel examen lorsqu’elles étaient blanches ou asiatiques.
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