Le Président Bassirou Diomaye Faye a marqué son premier Conseil des ministres par une série de décisions radicales, signifiant ainsi le début de la rupture tant annoncée. Parmi ces mesures, figure en bonne place la décision d’entreprendre un audit général des finances publiques et des conventions de financement conclues avec des partenaires internationaux.
Dans un souci de transparence et de respect des normes en vigueur, Bassirou Diomaye Faye a pris cette première mesure, témoignant ainsi de sa volonté de gouverner de manière éthique. Lors de la réunion inaugurale avec ses ministres, il a instruit le Premier ministre de faire un état des lieux complet des finances publiques, en accord avec le Code de Transparence régissant la gestion des fonds publics, ainsi que de la coopération internationale, en examinant l’état de toutes les conventions de financement signées, et des Partenariats Public-Privé.
Ces travaux, confiés à Ousmane Sonko, permettront à la nouvelle administration de clarifier la situation financière héritée du précédent régime de Macky Sall. Outre l’audit des finances publiques nationales, le Président a également demandé au Premier ministre de se pencher sur les questions de coopération internationale et de faire un bilan des accords de financement en vigueur.
En outre, le Premier ministre a reçu instruction de procéder à une évaluation globale des programmes et projets, des ressources humaines (à travers des audits des recrutements et de la gestion des effectifs) et des ressources budgétaires de chaque ministère, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Le Chef de l’État a également demandé au Premier ministre de :
- Modifier le cadre de politique économique et sociale avec une mise en avant du projet ;
- Élaborer le programme législatif et réglementaire du gouvernement en se basant sur les propositions de textes et l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère ;
- Lancer, sans délai, des discussions avec le secteur privé, notamment national, en vue de mettre en place une politique audacieuse de relance de l’économie nationale ;
- Repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ;
- Accentuer la réforme du service public en mettant l’accent sur la digitalisation des procédures et la transformation numérique des structures.
Heureux de vous accueillir dans notre cercle d'abonnés