Le Bureau du parlement de la CEDEAO a fermement condamné toute déclaration ou action allant à l’encontre des principes et valeurs de l’organisation, visant à discréditer l’Institution.
Dans ce communiqué, le Bureau exprime sa profonde préoccupation face aux excès verbaux observés lors de ses sessions, en particulier à l’encontre des Chefs d’État et de Gouvernement des États membres, le 20 juillet à Abuja, Nigeria. Les membres sont libres d’exprimer leurs points de vue et d’accueillir les opinions dissidentes, à condition que ces opinions respectent les valeurs de respect, de solidarité et de coopération de l’organisation, selon la note. Toute remarque non parlementaire ne sera pas tolérée, car elle va à l’encontre de l’esprit de fraternité et de collaboration qui doit prévaloir au sein de la CEDEAO et au-delà.
Le Bureau a exhorté tous les parlementaires à travailler pour l’intégration régionale et le bien-être des populations. Les défis actuels nécessitent une coopération renforcée et un dialogue constructif, et non des attaques verbales et des divisions, rappelle-t-il.
Le Parlement de la CEDEAO reste engagé à promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme. Le respect et la courtoisie envers les chefs d’État et de gouvernement restent une obligation pour tous les membres, conformément à l’Acte additionnel et au Règlement intérieur du Parlement de la CEDEAO. Le Parlement réaffirme son soutien à l’Autorité des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour réaliser les aspirations des peuples de la Communauté, conclut la note.
Le 20 juillet 2024, à Abuja, une altercation a éclaté entre la députée ivoirienne Adjaratou Traoré et son homologue sénégalais Guy Marius Sagna. Le député Sagna a critiqué les chefs d’État ouest-africains, les accusant de piller et appauvrir l’Afrique, ce qui a provoqué la réaction de la députée Traoré. L’intervention d’autres parlementaires a évité que la situation dégénère.
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