Les créateurs de contenu et les influenceurs kenyans sont sur le point de franchir une nouvelle étape importante dans l’évolution des médias sociaux et de la création de contenu numérique. En juin, ils commenceront à bénéficier de la monétisation de Facebook et d’Instagram, grâce à l’intervention proactive du gouvernement kenyan. Cette avancée fait suite à une réunion entre le président du Kenya, William Ruto, l’équipe de monétisation du contenu de Facebook, et les créateurs de contenu locaux.
Cette initiative marque un tournant significatif pour l’écosystème numérique au Kenya, offrant aux créateurs de contenu et aux influenceurs de nouvelles avenues pour générer des revenus à partir de leurs passions et de leur travail acharné sur ces plateformes populaires. La possibilité de monétiser le contenu sur Facebook et Instagram était très attendue par la communauté des créateurs kenyans, qui a constamment prouvé son innovation et son dynamisme dans le domaine du contenu numérique.
Cependant, cette nouvelle n’est pas sans rappeler que plusieurs autres pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, ne bénéficient toujours pas de ces opportunités de monétisation sur Facebook et Instagram. Cela soulève des questions sur l’équité et l’accessibilité des programmes de monétisation pour les créateurs de contenu à travers le monde. La disparité dans la disponibilité de ces options de monétisation souligne l’importance pour les plateformes de médias sociaux et les gouvernements de collaborer afin d’élargir ces opportunités à un plus grand nombre de régions.
La décision du gouvernement kenyan d’intervenir et de faciliter la discussion entre Facebook et les créateurs locaux est un modèle exemplaire de la manière dont les gouvernements peuvent jouer un rôle actif dans le soutien à l’économie numérique et à l’innovation créative au sein de leur pays. Cette avancée est susceptible de stimuler davantage la croissance du secteur de la création de contenu au Kenya, en attirant plus d’individus talentueux vers ces plateformes et en encourageant une plus grande diversité de contenus.
Pour les influenceurs et créateurs de contenu kenyans, cette nouvelle représente une reconnaissance très attendue de leur travail et de leur contribution à l’espace numérique. Cela leur ouvre la porte à de nouvelles possibilités de carrière et à une expansion de leur portée et de leur impact à travers les médias sociaux. En revanche, pour les pays africains encore en attente de ces opportunités, comme la Côte d’Ivoire, cela souligne la nécessité d’une collaboration accrue entre les gouvernements, les créateurs de contenu et les plateformes de médias sociaux pour débloquer le plein potentiel de l’économie numérique à travers le monde.
Qu’attend le gouvernement ivoirien ?
Daba Fidele
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