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Urgent / Christian KWONGANG, L’ex-président des étudiants africains en Tunisie arrêté (communiqué)

Urgent / Christian KWONGANG, L'ex-président des étudiants africains en Tunisie arrêté (communiqué)
Urgent / Christian KWONGANG, L'ex-président des étudiants africains en Tunisie arrêté (communiqué)

L’Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie (AESAT) et la communauté subsaharienne en Tunisie se trouvent confrontées à une situation alarmante suite à l’arrestation du président sortant de l’AESAT, M. Christian KWONGANG, depuis le mardi 19 mars 2024. M. KWONGANG, également étudiant inscrit à l’université UPES, a été vu pour la dernière fois alors qu’il se rendait au poste de police de Moncef Bey à Tunis pour récupérer sa carte de séjour. Depuis ce jour, l’AESAT et la communauté à laquelle appartient M. KWONGANG sont sans nouvelles de lui.

Cette disparition soulève de graves préoccupations, notamment en ce qui concerne la sécurité des étudiants et le bien-être de M. KWONGANG. Les circonstances entourant cet événement demeurent obscures, et l’absence d’informations officielles de la police et des autorités n’a fait qu’accroître l’angoisse et l’incertitude parmi ses proches, collègues et la communauté subsaharienne dans ce dit pays.

L’AESAT a entrepris diverses démarches pour éclaircir la situation, mais se heurte à un mur de silence de la part des autorités compétentes. Des rumeurs circulent selon lesquelles M. KWONGANG serait détenu au centre de détention arbitraire de Ouardia, sans aucune charge officielle ni procédure judiciaire, ce qui constituerait une violation flagrante de ses droits fondamentaux.

L’association a dans un communiqué rappellé que toute privation de liberté doit être effectuée dans le strict respect de la loi et des procédures établies, soulignant que la situation de M. KWONGANG s’apparente à une détention arbitraire. L’AESAT soulève également des inquiétudes quant au respect de la liberté d’expression et des droits humains, principes fondamentaux qui doivent être garantis à chaque individu.

Dans ce contexte de tension et d’incertitude, l’AESAT lance un appel urgent aux autorités tunisiennes et à la communauté internationale, y compris les organisations de défense des droits de l’homme, pour intervenir rapidement afin de faire la lumière sur cette affaire. La disparition de M. KWONGANG n’est pas seulement un drame personnel et familial, mais elle soulève également des questions cruciales sur la sécurité et les droits des étudiants étrangers en Tunisie.

L’AESAT, en exprimant sa profonde inquiétude, espère que les efforts conjoints de tous les acteurs concernés mèneront rapidement à des réponses et à la résolution de cette situation préoccupante.

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