Les élections législatives en République démocratique du Congo (RDC) ont été marquées par une nette domination des partis de la coalition du président réélu, Félix Tshisekedi. Cependant, ces résultats sont vivement contestés par l’opposition, qui dénonce des irrégularités électorales et exige la tenue de nouvelles élections.
Les résultats provisoires des scrutins combinés du 20 décembre dernier en RDC, dévoilés dimanche, révèlent une victoire écrasante du camp Tshisekedi. La coalition au pouvoir, l’Union sacrée, dirigée par le président, remporte une majorité absolue à l’Assemblée nationale, avec au moins 430 sièges sur les quelque 470 disponibles.
Parmi les partis de la coalition présidentielle ayant remporté des sièges importants, on compte l’UDPS (parti présidentiel) ainsi que les regroupements dirigés par des personnalités influentes telles que Modeste Bahati, président du sénat, Vital Kamerhe, vice-premier ministre de l’économie, et Sama Lukonde, Premier Ministre. Néanmoins, cette victoire n’est pas sans controverses, avec au moins 28 membres du gouvernement élus en tant que députés.
L’opposition, de son côté, subit des revers significatifs. Les regroupements politiques de Moïse Katumbi, bien que restant la principale force politique opposante, n’ont obtenu qu’une vingtaine de sièges. D’autres partis de l’opposition, tels que celui de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, ont également remporté quelques sièges. Cependant, dans l’ensemble, l’opposition dénonce un processus électoral entaché d’incertitudes et insiste sur la nécessité d’organiser de nouvelles élections.
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