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Révision de la liste électorale en Côte d’Ivoire : Point de presse de la CEI

Révision de la liste électorale en Côte d'Ivoire : Point de presse de la CEI
Révision de la liste électorale en Côte d'Ivoire : Point de presse de la CEI

Electorale en Côte d’Ivoire– Trois jours après le lancement de l’opération de révision de la liste électorale, Ibrahime Coulibaly Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI), a tenu une conférence de presse ce mardi 22 octobre 2024, à l’invitation de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) à Abidjan-Plateau.

Au cours de cet événement, Ibrahime a présenté les premières statistiques de l’opération. Sur 75 % des lieux de recensement, 65 876 personnes se sont inscrites, dont 30 456 ont demandé des modifications de données, et 35 420 sont des primo-votants. Cependant, 5 798 lieux de recensement sont restés vides malgré les prévisions de forte affluence.

Le président de la CEI a rappelé que cette révision vise à mettre à jour le corps électoral, tenant compte des naissances, décès et changements de nationalité. Il a également annoncé que la limite d’âge pour l’enrôlement des nouveaux majeurs a été prolongée jusqu’au 28 février 2025, permettant aux jeunes atteignant 18 ans à cette date de s’inscrire.

Concernant les documents requis, la CEI demande une carte nationale d’identité valide, un récépissé de CNI ou un extrait de naissance. Il a précisé que les agents ne doivent pas exiger d’extraits de naissance des personnes présentant des récépissés de CNI.

Pour les changements de lieux de vote, ceux-ci sont possibles uniquement pour les personnes pouvant justifier d’un nouveau domicile ou du paiement de l’impôt dans leur nouvelle localité. La radiation des décédés peut maintenant se faire sur le lieu d’enrôlement.

Pour faciliter cette opération, 1 022 nouveaux lieux de recensement ont été ouverts, portant le total à 12 089. L’objectif est d’enrôler 4,5 millions de personnes en 23 jours, avec une capacité d’enrôlement de 50 requérants par jour.

Répondant à la polémique concernant Laurent Gbagbo et sa déchéance des droits civils, Ibrahime a souligné que la CEI n’est pas impliquée dans cette affaire judiciaire. Il a terminé en appelant les médias à sensibiliser le public sur l’importance de cette révision et à éviter les fake news.
La révision a débuté le 19 octobre et se poursuivra jusqu’au 10 novembre.

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