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Prise en charge des jeunes diabétiques en Côte d’Ivoire : des avancées significatives

Prise en charge des jeunes diabétiques en Côte d’Ivoire : des avancées significatives
Prise en charge des jeunes diabétiques en Côte d’Ivoire : des avancées significatives

Diabète en Côte d’Ivoire– En Côte d’Ivoire, la prise en charge des jeunes diabétiques de 0 à 25 ans a considérablement progressé grâce au projet Changing Diabetes in Children (CDIC), inscrit dans le Programme de travail gouvernemental (PTG 2017).

Diabète en Côte d’Ivoire-Témoignages d’impact

Adama Fofana, étudiant en électronique, avait abandonné ses études faute de moyens pour couvrir les frais liés au diabète de type 1 et à sa scolarité. « Ma famille devait choisir entre les deux », explique-t-il.
Fatim Guébré, 23 ans, évoque aussi les difficultés de ses parents à financer ses soins. « Le diabète coûte cher, surtout dans une famille nombreuse », confie-t-elle.

Aujourd’hui, grâce au projet CDIC, Adama et Fatim ont retrouvé le sourire. Béatrice Wadja, mère d’un garçon pris en charge après un coma diabétique, se dit soulagée : « Mon fils a accès aux médicaments et peut se soigner. Il va bien aujourd’hui. »

Le projet CDIC : une aide précieuse

Le projet, fruit d’un partenariat entre le laboratoire Novo Nordisk et le ministère de la Santé, offre gratuitement insuline, lecteurs de glycémie et consommables aux enfants de 0 à 25 ans. Depuis 2017, 1062 enfants en bénéficient. L’âge limite, initialement fixé à 18 ans, a été étendu à 25 ans.

En 2006, une famille dépensait 70 000 FCFA par mois pour l’insuline, un coût réduit progressivement à 30 000 FCFA en 2015. Toutefois, les dépenses totales liées au diabète peuvent atteindre 285 000 FCFA en cas d’hospitalisation.

Diabète en Côte d’Ivoire-Une prise en charge élargie

Le programme a permis de distribuer en sept ans :

  • 77 000 flacons d’insuline,
  • 30 000 seringues,
  • 32 244 bandelettes,
  • 944 lecteurs de glycémie.
  • Dr Charles Patrick Selly annonce prochainement l’introduction de stylos injecteurs, plus pratiques et sûrs que les seringues.

Des centres accessibles et du personnel formé

Pour améliorer l’accès aux soins, des centres de prise en charge ont été ouverts à Aboisso, Bouaké, Man, Daloa, Korhogo, et d’autres localités. Parallèlement, 396 médecins, 311 infirmiers, 32 sages-femmes et 119 travailleurs sociaux ont été formés pour détecter et traiter le diabète. De plus, 350 familles ont été accompagnées pour assurer un suivi efficace des enfants dans leur quotidien.

Avec le projet CDIC, de nombreux jeunes diabétiques peuvent désormais espérer mener une vie normale. « Ce programme est vital pour les malades et leurs familles », conclut Fatim Guébré

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