Ambiance tendue à Kinshasa : Martin Fayulu dénonce une supposée influence étrangère sur la présidence et promet de ramener l’unité nationale en cas de victoire.
Samedi dernier, lors d’un rassemblement massif à Kinshasa, le candidat de l’opposition congolaise, Martin Fayulu, a vivement critiqué l’influence étrangère présumée dans la politique congolaise. Accusant la vente du pays à des étrangers pour parvenir à la présidence, Fayulu s’est interrogé sur la légitimité de l’élection de Félix Tshisekedi en 2018. Affichant une certaine nostalgie pour les années Mobutu, il a promis de ramener l’unité nationale en cas de victoire à l’élection présidentielle prévue pour le 20 décembre.
Nous allons restaurer l’unité nationale aujourd’hui. Depuis le départ de Mobutu, si nous pouvons nous souvenir de lui pour une seule chose, que serait-ce ? L’unité nationale. C’est pourquoi nous parlons de ramener la cohésion nationale. Un père, une mère, une nation, a déclaré Fayulu devant une foule enthousiaste.
Le candidat a également exposé ses ambitions en matière de gouvernance, promettant de lutter contre la corruption et de mettre en place une gouvernance intègre. Il a averti que les personnes impliquées dans des actes de corruption devraient rendre compte et que les biens acquis de manière douteuse seraient confisqués par l’État. Plus de 45 millions d’électeurs sont attendus aux urnes ce mercredi pour choisir le prochain président de la République démocratique du Congo.
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