L’ivoirienne Zebly Selet Monica, résidente au Maroc depuis 2016 pour poursuivre ses études en hôtellerie, a été victime d’une mort tragique le jeudi 20 juin 2024, aux environs de 14 heures.
Profitant de son jour de repos, Monica avait décidé de faire la lessive. Comme à son habitude, elle s’est rendue sur la dalle de son immeuble pour y faire sécher son linge. Malheureusement, elle y a croisé un repris de justice marocain qui avait élu domicile sur cette même dalle. Ce dernier l’a attaquée, l’assommant à la nuque. Profitant de son inconscience, il l’a ensuite violée avant de l’étrangler.
Après cet acte odieux, les parents du criminel, résidant dans le même immeuble, ont tenté de lui permettre de fuir. Cependant, grâce aux témoignages des résidents, la police marocaine a réussi à appréhender le meurtrier. Il est actuellement détenu au commissariat de Riad Oulfa.
Monica, âgée de 26 ans, laisse derrière elle une petite fille de 2 ans et un fiancé inconsolable. Sa mort soulève des questions sur la sécurité des ressortissants étrangers et sur la réactivité des gouvernements subsahariens face à de telles tragédies.
Ce drame met en lumière la nécessité pour les gouvernements subsahariens de protéger leurs citoyens dans les pays maghrébins . Les violences et les mauvais traitements subis par les expatriés ivoiriens doivent être pris au sérieux et traités avec la plus grande rigueur par les autorités ivoiriennes .
Le décès de Monica est une perte tragique qui appelle à une réflexion et à des actions concrètes pour garantir la sécurité et les droits des ressortissants ivoiriens dans les pays magrébins .
Il est important de rappeler que ce meurtre n’est malheureusement pas un cas isolé. De nombreux ressortissants ivoiriens subissent des violences, des agressions et parfois même des meurtres dans plusieurs pays maghrébins tels que la Tunisie, la Libye, le Maroc et l’Algérie, sans réaction notable des autorités.
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