La Cour pénale internationale a condamné Al Hassan, un chef extrémiste lié à Al-Qaida pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité au Mali.
Selon les procureurs, Hassan était un acteur majeur du régime oppressif d’Ansar Dine, un groupe islamique affilié à Al Qaïda, qui a exercé son pouvoir dans le nord du Mali entre 2012 et 2013.
Il fait également face à d’autres accusations pour son implication présumée dans la terreur instaurée par les insurgés à Tombouctou, y compris des viols, tortures, persécutions, mariages forcés et esclavage sexuel.
En 2013, une opération militaire dirigée par la France a contraint Al Hassan et ses complices à abandonner le pouvoir.
« Premièrement : crimes contre l’humanité et crimes de guerre de torture, et deuxièmement : crimes de guerre d’atteinte à la dignité humaine. En vertu de l’article 25/3/D du statut, premièrement : crimes de guerre, traitements cruels. Deuxièmement : autres actes inhumains contre l’humanité. Troisièmement : crimes de guerre consistant en des condamnations sans jugement ou arrêt préalable rendu par un tribunal régulièrement constitué et fonctionnant avec les garanties judiciaires reconnues comme indispensables. Quatrièmement : crime contre l’humanité de persécution pour motifs religieux, et cinquièmement : crime de guerre de mutilation », a déclaré Antoine Kesia-Mbe Mindua, le juge président.
Al Hassan encourt une peine de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité, la sentence devant être prononcée à une date ultérieure.
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