ONUSIDA– Le 21 janvier 2025, l’ONUSIDA a exhorté les dirigeants présents à Davos à garantir un accès rapide et équitable aux traitements révolutionnaires à longue durée d’action contre le VIH.
L’organisation a demandé aux entreprises pharmaceutiques de rendre ces médicaments abordables et de favoriser la concurrence des génériques. Parmi ces traitements, le lénacapavir (Gilead Sciences), efficace à 95 % avec deux doses par an, et le cabotegravir (ViiV Healthcare), administré tous les deux mois, offrent des avancées prometteuses. D’autres options, comme les anneaux vaginaux mensuels, sont également en cours de développement.
« Ces technologies pourraient réellement mettre fin au sida d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, cheffe de l’ONUSIDA, tout en dénonçant les profits excessifs des laboratoires.
Malgré les progrès, seules 3,5 millions de personnes bénéficiaient de la prophylaxie pré-exposition fin 2023, loin de l’objectif de 10 millions d’ici 2025. Actuellement, 30 des 40 millions de personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement, un résultat encore insuffisant pour stopper la pandémie.
Un récent accord entre le Fonds mondial et le PEPFAR prévoit de fournir le lénacapavir à 2 millions de personnes sur trois ans. Ces nouveaux traitements, bien qu’ils ne soient ni un remède ni un vaccin, pourraient marquer un tournant décisif dans la lutte contre le VIH.
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