Litige à Akoupé-Zeudji– Dernièrement, lors d’une réunion avec les acquéreurs et les autorités d’Anyama, la partie chinoise a réaffirmé son engagement dans le projet d’investissement à Akoupé-Zeudji. En réponse, le responsable de SOPHIA a proposé de déplacer les acquéreurs pour les reloger ailleurs, compliquant davantage la résolution de cette affaire concernant 541 hectares de terres.
Hausse spectaculaire des prix des terrains
Entre 2007 et 2024, le prix des terrains dans la zone 541 a grimpé en flèche. Un terrain de 500 m², qui coûtait 530 000 F en 2007, vaut aujourd’hui entre 5 000 000 F et 12 500 000 F selon SOPHIA. Sur les 3 000 terrains vendus, 600 bâtiments sont terminés, 900 sont en cours de construction et 1 500 restent vacants.
La MUDESMA (Mutuelle de Développement Économique et Social de Malbert) accuse SOPHIA de pratiques foncières frauduleuses, affirmant que la société utilise le Fonds de Promotion du Patrimoine pour masquer un projet privé. La valeur des constructions dans la zone est estimée à 39 milliards F, reflétant le potentiel économique croissant de la région.
Litige à Akoupé-Zeudji-Un projet controversé
Le projet SOPHIA, initié en 2009 sur 12 000 hectares, a rencontré des difficultés après que la société n’a pas pu indemniser les propriétaires locaux. Une enquête foncière en 2015 a réduit la concession à 7 000 hectares, alimentant les critiques. SOPHIA continue de revendiquer des droits sur des terrains déjà vendus, ce qui a engendré des tensions.
Pour les 3 000 acquéreurs, les prix des terrains et de la construction sont devenus prohibitifs. Un terrain de 500 m² qui valait 530 000 F en 2010 est désormais estimé à 3 000 000 F. La flambée des prix a aussi affecté les coûts de construction, avec des bâtiments coûtant désormais entre 27 et 30 millions F.
Tensions autour des 541 hectares
Le litige concernant les 541 hectares d’Akoupé-Zeudji reste un point de tension. SOPHIA envisage de déloger les acquéreurs, ajoutant à la complexité d’une situation déjà tendue. Le secteur foncier ivoirien, notamment à Akoupé-Zeudji, traverse une période d’incertitude qui pourrait affecter la confiance des investisseurs et la stabilité du marché.
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