Décret de l’Italie– Le gouvernement italien a approuvé un décret pour surmonter les obstacles judiciaires menaçant un accord migratoire avec l’Albanie. Ce décret réduit le nombre de pays « sûrs » à 19, excluant le Cameroun, la Colombie et le Nigeria, permettant ainsi le rapatriement plus rapide des migrants n’ayant pas obtenu l’asile.
Cette décision fait suite à un jugement à Rome rejetant la détention de 12 migrants renvoyés d’Albanie, jugeant leurs pays d’origine, le Bangladesh et l’Égypte, insuffisamment sûrs. Ces migrants ont été renvoyés en Italie pour déposer une nouvelle demande d’asile.
La décision des juges repose sur un arrêt de la Cour européenne de justice, affirmant qu’un pays doit être entièrement sûr pour y renvoyer des migrants. Cela complique l’accord entre l’Italie et l’Albanie, selon lequel l’Albanie doit accueillir 3 000 migrants par mois.
Giorgia Meloni, Première ministre italienne, défend cet accord comme un modèle de gestion de l’immigration. Elle critique la décision judiciaire et promet de surmonter ces obstacles. Des groupes de défense des droits de l’homme et des ONG dénoncent l’accord, le qualifiant de dangereux précédent. Les experts juridiques doutent que le nouveau décret suffise face aux règles de l’UE, prévues pour 2026.
Le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a rejeté ces critiques, affirmant que le décret respecte la jurisprudence européenne.
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