L’activiste zimbabwéen Job Sikhala va recouvrer la liberté après avoir passé 19 mois derrière les barreaux, a annoncé mardi son avocat, Harrison Nkomo.
M. Sikhala a été reconnu coupable d’incitation à la violence publique la semaine dernière et a été condamné à deux ans de prison avec sursis. Il partageait les accusations avec le député de l’opposition, Godfrey Sithole.
Les deux hommes étaient accusés d’avoir encouragé des membres de l’opposition à venger la mort de Moreblessing Ali, une militante portée disparue pendant trois semaines, dont le corps mutilé a été découvert dans un puits. L’activiste était également accusé d’avoir transporté des militants aux obsèques de la jeune femme.
Après une détention de plus d’un an et demi dans une prison de haute sécurité à Harare, la capitale du Zimbabwe, Job Sikhala devrait être libéré ce mercredi.
C’est maintenant un homme libre. C’est l’unique affaire qui le maintenait derrière les barreaux, il va donc sortir de prison, a déclaré son avocat lors d’une conférence de presse à la sortie de l’audience au tribunal d’Harare.
Job Sikhala, député et figure majeure du principal parti d’opposition, la Coalition des citoyens pour le changement au Zimbabwe, a été arrêté plus d’une soixantaine de fois au cours des 20 dernières années.
À l’annonce de sa libération, des dizaines de partisans ont célébré en chantant et levant le poing sur les marches du tribunal, symbolisant une victoire.
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