Les autorités burundaises ont officiellement déclaré la fermeture de toutes leurs frontières terrestres avec le Rwanda le jeudi dernier. Cette décision a été motivée par les accusations du ministre burundais de l’Intérieur et de la Sécurité, reprochant à Kigali de servir de base à des groupes considérés comme des ennemis par Gitega. En conséquence, l’expulsion des ressortissants rwandais résidant sur le territoire burundais a également été annoncée.
Les tensions entre les deux pays ont émergé à la fin de l’année 2023, lorsque les autorités burundaises, y compris le chef de l’État, ont accusé le Rwanda de financer, armer, héberger et soutenir les rebelles burundais du mouvement RED-Tabara. Selon Gitega, cette rébellion serait responsable de l’attaque ayant entraîné la mort de 20 personnes à Gatumba, une ville burundaise située à la frontière avec la République démocratique du Congo.
Cette série de mesures a suscité des réactions critiques de la part de l’opposition burundaise, qui déplore ces décisions. De son côté, le Rwanda rejette catégoriquement les allégations de son voisin, qualifiant la fermeture des frontières de décision unilatérale et regrettant cette nouvelle escalade dans les relations bilatérales.
Il est important de noter que cette situation survient environ un an après la réouverture des frontières entre les deux pays, une étape significative qui avait été franchie après sept années de fermeture.
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