La Russie s’indigne de l’interdiction d’accès aux Jeux olympiques imposée à certains de ses journalistes par la France. Le Kremlin a accusé Paris de censure, lundi 22 juillet, tandis que les autorités françaises invoquent des raisons de sécurité pour justifier le refus de plusieurs accréditations.
Le Kremlin a qualifié la décision de « violation de la liberté de la presse ». Selon l’agence RIA Novosti, cinq de ses journalistes ont vu leurs demandes d’accréditation refusées, ce qui a provoqué l’indignation de Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, qui a demandé une réaction des ONG défendant la liberté de la presse.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé dans le Journal du Dimanche que des journalistes russes avaient été écartés après une enquête administrative, invoquant des risques d’espionnage et de cyberattaques. L’enquête a concerné non seulement des journalistes, mais aussi du personnel technique et des kinés, totalisant une centaine de personnes venant de Russie, Biélorussie, et d’autres pays.
En raison de la guerre en Ukraine, seuls quinze athlètes russes participeront aux Jeux sous bannière neutre, sans pouvoir assister à la cérémonie d’ouverture.
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