Union Européenne– En 2024, les entrées irrégulières dans l’Union européenne ont atteint environ 239 000, leur niveau le plus bas depuis 2021, selon Frontex. Ce chiffre marque une diminution de 38 % par rapport à 2023, grâce à un renforcement de la surveillance et de la lutte contre les passeurs.
Union Européenne-Évolutions par routes migratoires
Les routes de la Méditerranée centrale et des Balkans occidentaux ont enregistré des baisses significatives, respectivement de 59 % et 78 %. En revanche, les Canaries ont connu une augmentation de 18 %, atteignant près de 47 000 arrivées, le plus haut niveau depuis 2009.
Les femmes représentaient un peu plus de 10 % des migrants, majoritairement originaires de Syrie et d’Afghanistan, deux pays où les taux de reconnaissance de protection internationale restent élevés.
Nouveaux défis géopolitiques et humains
Les passeurs, de plus en plus violents, exploitent les tensions géopolitiques pour ouvrir de nouvelles routes. La frontière orientale de l’UE, entre la Pologne et le Bélarus, a vu un triplement des franchissements.
Malgré les efforts pour freiner ces flux, la pression migratoire reste forte, alimentée par des crises prolongées dans des régions comme le Sahel. Les critiques envers l’UE s’intensifient, notamment sur des accusations de violations des droits des migrants.
Une situation en mouvement constant
Hans Leijtens, directeur exécutif de Frontex, souligne que 2024 a révélé des dynamiques migratoires changeantes. Alors que certains itinéraires diminuent, d’autres, comme celui des Canaries, s’intensifient. Cette situation exige une adaptation continue des politiques migratoires pour répondre aux nouveaux défis.
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