Le Burkina Faso est en deuil suite au massacre de 170 personnes « exécutées » au cours d’attaques meurtrières massives perpétrées par des djihadistes dans trois villages.
La semaine dernière, ces attaques ont eu lieu dans le nord du Burkina Faso, région sous la gouverne des militaires. Les victimes ont toutes perdu la vie au cours de la même journée. Le 25 février, la même journée, des massacres distincts ont été perpétrés dans une mosquée et une église de ce pays sahélien.
Le 29 février, une équipe d’enquêteurs s’est rendue dans les villages touchés afin de mener des constatations approfondies et de recueillir tous les éléments de preuve, comme l’a indiqué le procureur de Ouahigouya (Nord), Aly Benjamin Coulibaly.
Dirigé par des militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2022, le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des violences jihadistes attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique. De plus, des représailles sont imputées aux forces armées et à leurs supplétifs, entraînant un bilan de près de 20 000 morts et plus de deux millions de déplacés.
Heureux de vous accueillir dans notre cercle d'abonnés