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Hermann Aboa et son parti « Les Écologistes » annoncent leur retrait de la coalition d’opposition CAP Côte d’Ivoire

Hermann Aboa et son parti "Les Écologistes" annoncent leur retrait de la coalition d'opposition CAP Côte d'Ivoire

Abidjan, le 14 mars 2025 – Dans un communiqué publié sur leur page facebook, le mouvement politique LES ÉCOLOGISTES a officiellement annoncé son retrait de la Coalition pour une Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP Côte d’Ivoire), quelques jours seulement après avoir signé la charte de cette alliance politique.

Hermann Aboa et les écologistes se retirent de la coalition de l’opposition

Le lundi 10 mars 2025, LES ÉCOLOGISTES avaient fait le choix d’adhérer à la CAP Côte d’Ivoire, convaincus que cette coalition représentait une opportunité de promouvoir leurs valeurs fondamentales : le progressisme, la justice sociale, le renforcement de la démocratie et la consolidation de la paix.

Toutefois, après une analyse approfondie de la situation, le mouvement a jugé nécessaire de revenir sur cette décision.

L’un des facteurs clés de ce retrait réside dans le statut de journaliste et chroniqueur politique de M. Hermann ABOA, Président du mouvement. Son rôle d’analyste dans les débats politiques a suscité des interrogations sur sa neutralité et son objectivité, soulevant ainsi un débat sur l’éthique journalistique.

Des réserves ont été exprimées par plusieurs observateurs et téléspectateurs, mettant en question l’équilibre de ses interventions dans le paysage médiatique ivoirien.

Un choix guidé par les principes de transparence et d’indépendance
Fidèles à leurs principes de rigueur morale et de transparence, LES ÉCOLOGISTES ont estimé qu’il était essentiel de préserver l’indépendance de leur engagement politique tout en garantissant la crédibilité des prises de parole de leur Président.

Ainsi, après mûre réflexion, le mouvement a décidé de se retirer de la CAP Côte d’Ivoire, tout en réaffirmant son engagement dans le débat politique national.

Une coalition d’opposition en pleine structuration

Le retrait de LES ÉCOLOGISTES intervient dans un contexte où l’opposition ivoirienne tente de s’unir en vue de la présidentielle d’octobre 2025.

Le 10 mars dernier, 25 formations politiques ont officialisé leur adhésion à la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI), parmi lesquelles des poids lourds comme le PDCI de Tidjane Thiam, le MGC de Simone Ehivet Gbagbo, le FPI de Pascal Affi N’Guessan et le COJEP de Charles Blé Goudé.

L’objectif principal de cette coalition est d’obtenir des réformes électorales, notamment une révision des listes électorales et une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), jugée trop proche du pouvoir.

Toutefois, la question d’une candidature unique de l’opposition au premier tour de la présidentielle demeure en suspens. Charles Blé Goudé a ainsi affirmé qu’il était trop tôt pour en parler.

Autre fait marquant, le PPA-CI de Laurent Gbagbo ne fait pas partie de la coalition. L’ancien président ivoirien, bien que toujours inéligible en raison de sa condamnation judiciaire, a de son côté lancé son propre appel à l’union de l’opposition en juillet dernier.

Historiquement, les élections en Côte d’Ivoire ont souvent été synonymes de violences et de crises politiques majeures.

Le président Ouattara, au pouvoir depuis 2011, n’a pas encore officialisé sa candidature pour un quatrième mandat mais a laissé entendre en janvier dernier qu’il pourrait être « désireux de continuer à servir son pays ».

Analyse de la rédaction : un paysage politique en recomposition

Le retrait des Écologistes de la CAP-CI met en lumière les difficultés des coalitions politiques en Côte d’Ivoire, où les alliances sont souvent fragiles et soumises à des intérêts divergents.

D’un côté, l’opposition affiche une volonté de front commun en vue d’une alternance, mais les dissensions internes et la question d’une candidature unique compliquent cette dynamique. L’absence du PPA-CI de Laurent Gbagbo montre que l’unité de l’opposition est encore loin d’être acquise.

De l’autre, le pouvoir en place reste dans l’expectative. Alassane Ouattara n’a pas encore clarifié ses intentions, ce qui laisse planer une incertitude sur le paysage électoral à venir.

Dans ce contexte, la présidentielle d’octobre 2025 s’annonce déterminante pour l’avenir politique du pays, avec comme enjeu principal : une transition démocratique apaisée ou une nouvelle crise électorale.

QUE DIEU BENISSE LA CÔTE D’IVOIRE

J. F. D.

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