Le Premier ministre Garry Conille a exprimé sa gratitude envers un pays d’Afrique de l’Est pour son soutien, soulignant que des gangs ont vandalisé des maisons et des hôpitaux, incendié des bibliothèques, rendant Haïti « invivable ».
Aux côtés d’un petit groupe d’officiers kényans, Garry Conille a affirmé que le gouvernement haïtien est « résolu à résoudre les problèmes ».
En réponse aux déclarations de Jimmy Cherizier, alias Barbecue, un chef de gang qui a proposé des négociations avec le gouvernement à condition que les gangs déposent d’abord leurs armes et « respectent l’autorité de l’État », le Premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement haïtien à « résoudre les problèmes ».
Le Premier ministre a annoncé que la police kényane serait déployée dans les prochains jours, sans préciser les détails de leur première mission.
M. Conille était accompagné de Monica Juma, ancienne ministre kényane des Affaires étrangères, maintenant conseillère en sécurité nationale du président William Ruto.
Mme Juma a déclaré que les Kényans « sont unis dans leur engagement à soutenir la police nationale haïtienne ». Elle a salué la presse et les autorités en lançant un « Hakuna Matata », que l’on peut traduire librement en swahili par « il n’y a pas de problèmes ou d’inquiétudes ».
Les Kényans forment le premier contingent de policiers étrangers soutenus par l’ONU à arriver en Haïti, près de deux ans après que ce pays des Caraïbes en proie à des troubles a demandé de l’aide pour maîtriser la violence des gangs.
Ils devront faire face à des gangs violents qui contrôlent 80 % de la capitale haïtienne, laissant plus de 580 000 personnes dans la misère en pillant les quartiers pour prendre le contrôle du territoire. Les gangs ont également tué plusieurs milliers de personnes ces dernières années.
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