L’ancien chef d’État-major de l’armée guinéenne, le général Sadiba Koulibaly, est décédé samedi dernier. Cependant, la nouvelle de sa mort n’a été rendue publique que ce mardi 25 juin par le parquet près le tribunal militaire permanent de Conakry, via un communiqué.
« Le parquet près le Tribunal militaire de première instance permanent de Conakry a le profond regret d’informer l’opinion publique du décès de Monsieur Sadiba Koulibaly, survenu le 22 juin 2024 à Conakry, selon le certificat de décès N°1942/HNID/24 du 24 juin 2024, délivré par Monsieur le chef de service de médecine légale de l’hôpital Ignace-Deen de Conakry », a déclaré le procureur militaire Aly Camara.
Il a indiqué que, dès qu’il a été informé, le parquet a immédiatement demandé au chef de service de médecine légale de l’hôpital Ignace-Deen de déterminer les causes du décès.
« Selon les conclusions du rapport d’autopsie établi à cet effet, « le décès pourrait être attribué à un psychotraumatisme important et à un stress prolongé ayant provoqué une arythmie cardiaque majeure, entraînant une défibrillation et un arrêt cardiaque ». Le parquet militaire présente ses plus sincères condoléances à la famille du défunt », lit-on dans le communiqué.
Le 14 juin dernier, le tribunal militaire avait condamné le général Sadiba Koulibaly à cinq ans de prison ferme pour « désertion à l’étranger » et « détention illégale d’armes ». « L’ancien numéro deux de la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya au moment du coup d’État de septembre 2021 avait été nommé chef d’État-major de l’armée, poste qu’il a occupé jusqu’en mai 2023 », rapporte Jeune Afrique.
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