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Gabon : Rejet catégorique par le gouvernement des accusations de torture proférées par la famille Bongo

Gabon : Rejet catégorique par le gouvernement des accusations de torture proférées par la famille Bongo

Le gouvernement gabonais rejette catégoriquement les accusations de torture et de séquestration émanant de la famille de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Les nouvelles autorités menacent de prendre des mesures judiciaires à l’encontre des auteurs de ces allégations qu’elles jugent diffamatoires.

La ministre gabonaise de la Communication et porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, a démenti mercredi les affirmations de torture et de séquestration avancées par les avocats de la famille Bongo. Lors d’une intervention sur la chaîne nationale « Gabon 1ère », elle a qualifié ces allégations de « dénuées de tout fondement » et de « tentative flagrante d’influencer la justice et de ternir l’image des nouvelles autorités ».

Réagissant à ces accusations, Laurence Ndong a également prévenu qu’une action en justice serait envisagée à l’encontre des personnes responsables de ces déclarations. « Le gouvernement se réserve le droit d’engager des poursuites contre les auteurs de ces fausses dénonciations, portant préjudice à la réputation du Gabon », a-t-elle affirmé.

Ces déclarations font suite à un communiqué émis mardi par les avocats de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, François Zimeray et Catalina de la Sota, qui ont rapporté une grève de la faim initiée par leur client et ses deux fils pour protester contre leur « séquestration » et des prétendus actes de torture. Les avocats ont également annoncé le dépôt d’une plainte à Paris pour « arrestation illégale, séquestration aggravée par des actes de torture et actes de barbarie ».

Ils ont affirmé que Noureddin Bongo avait été victime de « tortures répétées » et que sa mère, Sylvia Bongo, avait été contrainte d’assister à ces « actes inhumains ». En outre, ils ont rapporté que Sylvia Bongo avait subi des violences physiques.

Il est à rappeler qu’Ali Bongo a été renversé par un coup d’État le 30 août 2023. Quelques jours après, le général Brice Oligui Nguema, instigateur du coup, a prêté serment en tant que président de la transition, avec la promesse d’organiser des « élections crédibles » et de « restaurer le pouvoir civil ». Le général Nguema avait justifié le coup d’État en invoquant la nécessité d’éviter un bain de sang et de mettre fin à une corruption généralisée et à une gouvernance défaillante après plus d’un demi-siècle de règne de la dynastie Bongo. Les nouvelles autorités avaient alors annoncé qu’Ali Bongo était libre de quitter le pays ou d’y demeurer.

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