Budget 2025– Lors des débats budgétaires pour 2025, les sénateurs ont adopté, ce mercredi, un amendement visant à supprimer certains avantages accordés aux anciens présidents de la République et Premiers ministres.
Budget 2025-Coupure des privilèges
Proposé par la sénatrice Nathalie Goulet, cet amendement prévoit l’arrêt des 2,8 millions d’euros annuels destinés aux avantages matériels et humains pour ces anciens dirigeants. Une décision prise malgré l’opposition du gouvernement.
Rationalisation des dépenses publiques
Sous l’impulsion de sa majorité de droite et centristes, le Sénat multiplie les mesures d’austérité, touchant divers secteurs, dont les indemnisations d’arrêts maladie et les postes ministériels. En 2023, les frais liés aux anciens Premiers ministres ont atteint 1,42 million d’euros, soit une hausse de 11 % par rapport à 2022, une tendance qui pourrait se poursuivre avec l’arrivée de nouveaux anciens Premiers ministres.
Les anciens présidents, eux, bénéficient de bureaux, de personnel réduit après cinq ans et d’un véhicule avec chauffeur. Ces avantages, jugés symboliques, pèsent toutefois lourd sur le budget public.
Suppression du Haut-commissariat au Plan
Autre mesure adoptée : la suppression du Haut-commissariat au Plan, dirigé par François Bayrou depuis 2020. Ce dernier, dont le budget annuel s’élève à 1,9 million d’euros, a été critiqué pour son manque de pilotage.
Budget 2025-Prochaines étapes
Le Sénat votera ce jeudi le projet de budget, soutenu par la majorité sénatoriale. Cependant, des débats plus complexes sont attendus en commission mixte paritaire le 30 janvier.
Ces mesures pourraient marquer un tournant dans la gestion des finances publiques, en cherchant un équilibre entre tradition républicaine et modernisation des institutions.
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