L’administration de Donald Trump poursuit sa politique restrictive à l’encontre des personnes transgenres dans l’armée. Une note de service du Pentagone, publiée mercredi, impose aux militaires transgenres un délai de trente jours pour quitter le service actif, sauf en cas de dérogation exceptionnelle.
Une nouvelle mesure restrictive contre la communauté trans
Après avoir déjà signé un décret interdisant le recrutement de personnes transgenres dans l’armée, Donald Trump étend désormais cette interdiction aux militaires déjà en service. Selon le mémo officiel, toute personne diagnostiquée avec une dysphorie de genre ou présentant des antécédents compatibles avec cette condition sera expulsée de l’armée.
Cette décision s’inscrit dans la continuité de la politique de l’ancien président, qui avait déjà annulé, en 2019, l’autorisation accordée aux personnes trans de servir sous l’administration Barack Obama. Après l’élection de Joe Biden en 2021, cette interdiction avait été levée, avant d’être réintroduite en 2025 par Trump.
Des dérogations limitées et difficiles à obtenir
Bien que des exceptions soient prévues, elles ne seront accordées qu’au cas par cas, si un intérêt gouvernemental impérieux justifie le maintien d’un militaire transgenre dans l’armée. Pour en bénéficier, les candidats devront prouver qu’ils n’ont jamais entrepris de transition de genre et qu’ils ont maintenu une stabilité sociale et professionnelle pendant 36 mois consécutifs.
Concernant le recrutement, des dérogations sont également envisageables sous des conditions strictes, notamment en démontrant que les candidats sont capables et disposés à se conformer aux normes militaires liées à leur sexe de naissance.
Une politique assumée par Donald Trump
Donald Trump a justifié cette décision dans son décret présidentiel de janvier, affirmant qu’une « fausse identité de genre » n’est pas compatible avec les exigences du service militaire. Fidèle à ses engagements de campagne, le président républicain a également mis fin aux aides fédérales pour les traitements de transition de genre des mineurs, qu’ils soient médicaux ou chirurgicaux.
Cette mesure marque un nouveau tournant dans la politique militaire américaine, ravivant les débats sur les droits des personnes transgenres au sein des forces armées.
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