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Élections 2025 : Pourquoi la Côte d’Ivoire devrait suivre l’exemple du Ghana

Élections 2025 : Pourquoi la Côte d’Ivoire devrait suivre l’exemple du Ghana
Élections 2025 : Pourquoi la Côte d’Ivoire devrait suivre l’exemple du Ghana

Élections 2025– Le samedi 7 décembre 2024 marque une étape majeure pour la démocratie ghanéenne. Dans un climat apaisé et transparent, John Dramani Mahama, candidat de l’opposition, a été élu président.

Élections 2025-Une leçon de transparence démocratique

Ferdinand Bailly, journaliste ivoirien, a salué sur son compte Meta la maturité politique des Ghanéens : « Le Ghana démontre une fois de plus son exemplarité démocratique. Une élection transparente, des résultats annoncés en moins de 24 heures, et un président sortant qui respecte la limite des mandats, c’est admirable », a-t-il écrit.

Cette réussite contraste avec l’expérience ivoirienne, marquée par des crises électorales violentes, notamment en 2010 et 2020, dues à des contestations des résultats et des tensions autour des processus électoraux.

Un engagement citoyen remarquable

Le Ghana, avec 34 millions d’habitants, compte 19 millions d’électeurs inscrits, contre seulement 8 millions pour la Côte d’Ivoire, qui enregistre une population similaire. Felix Diby Bony, éditorialiste ivoirien, y voit un signe d’intérêt accru des Ghanéens pour la politique, contrairement aux Ivoiriens, souvent désillusionnés.

Une organisation sans faille

Le scrutin ghanéen a été exemplaire. Tous les dispositifs étaient en place, évitant dysfonctionnements et critiques. Le candidat sortant a rapidement félicité son adversaire, et les résultats ont été annoncés en 24 heures. « Cette maturité démocratique est un modèle pour la région », souligne Felix Bony.

Élections 2025-Côte d’Ivoire : des défis à relever

À dix mois des élections présidentielles de 2025, la Côte d’Ivoire reste confrontée à des tensions sur la transparence du processus électoral, la composition de la Commission électorale indépendante (CEI) et l’exclusion de figures politiques majeures comme Laurent Gbagbo et Guillaume Soro.

Pour organiser des élections apaisées, Felix Bony estime qu’il faut une CEI réellement indépendante, une acceptation des résultats et une maturité politique. « Si le Ghana et le Sénégal peuvent y parvenir, la Côte d’Ivoire, locomotive économique de la région, devrait pouvoir faire de même », conclut-il avec optimisme.

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