En Égypte, les citoyens se rendront aux urnes du dimanche au mardi pour participer à l’élection présidentielle. Quatre candidats, dont le président en exercice Abdel Fattah al-Sissi, qui cherche un troisième mandat après avoir été au pouvoir depuis 2013, sont en lice.
Au cours des scrutins de 2014 et 2018, al-Sissi avait remporté la victoire avec 96% des voix. Malgré des tensions sociales croissantes, les observateurs estiment que sa réélection est pratiquement assurée.
Les deux principales figures de l’opposition, bien qu’ayant peu d’espoir de remporter l’élection, sont actuellement emprisonnées ou en attente de leur procès. Cette élection présidentielle se déroule dans un contexte économique morose, marqué par une inflation atteignant 40%.
La dévaluation de 50% a entraîné une hausse des prix, tandis que le secteur privé continue de se contracter. Les subventions publiques sont progressivement supprimées sous la pression du Fonds monétaire international.
Le candidat Hazem Omar a affirmé que sa « première décision » en tant que président serait de « maîtriser l’inflation en supprimant la TVA sur les produits de base ». Un autre candidat, Farid Zahran, a promis de « libérer tous les détenus d’opinion », estimés à des milliers, et de « supprimer les lois liberticides ».
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