Au Mali, la résolution de la crise énergétique nécessitera un investissement de 309 milliards de francs CFA, estime Énergie du Mali (EDM).
Les besoins en électricité du pays sont considérables, tandis que les investissements dans le secteur sont insuffisants et que la demande d’électricité augmente avec la croissance démographique.
Abdoulaye Djibril Diallo, directeur général d’Énergie du Mali, a déclaré en mars 2024 qu’un plan de délestage détaillé sera mis en place pendant le mois de ramadan pour aider les utilisateurs à s’organiser. Il a également mentionné que l’État a mobilisé 42 millions de litres de combustible, dont 28 millions seront disponibles pour couvrir les besoins du mois de ramadan. Pour répondre à la demande à 100 % en 2024, 500 millions de litres de combustible seront nécessaires, ce qui représente un coût de 309 milliards de FCFA.
Diallo a souligné l’importance du soutien continu de l’État pour garantir le bon fonctionnement de l’EDM. Il a affirmé l’engagement de l’entreprise à améliorer ses services et à servir le pays, en mettant l’accent sur l’amélioration de la gouvernance.
En outre, l’EDM envisage de poursuivre ses efforts à court terme pour restructurer sa dette bancaire, améliorer sa gouvernance, réduire ses charges, mobiliser l’expertise locale, numériser ses services, renforcer ses capacités et réaliser des projets majeurs dans la production, le transport et la distribution d’électricité. La société vise également à promouvoir les énergies renouvelables telles que le solaire, l’hydroélectricité et l’éolien, à réviser sa politique tarifaire pour rétablir l’équilibre financier du secteur et à étendre la desserte pour garantir un meilleur accès à l’électricité au Mali.
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