En Côte d’Ivoire, les tontines en ligne, ces groupes de collecte d’argent souvent utilisés pour des raisons de solidarité ou d’épargne, connaissent une popularité croissante. Cependant, leur essor s’accompagne de nombreux risques, notamment les arnaques. Après l’affaire MaaBio, récemment, une affaire a éclaté, mettant en lumière les dangers de ces pratiques numériques.
Une jeune femme, identifiée sous les initiales TEM, a été victime d’une arnaque sophistiquée. Cette dernière avait rejoint un groupe de tontine en ligne, croyant à la promesse de gains partagés entre membres. Cependant, après avoir versé plusieurs sommes d’argent sans jamais recevoir de retour, elle a compris qu’elle était tombée dans un piège.
L’arrestation de la coupable
Déterminée à obtenir justice, TEM a porté plainte auprès de la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), une entité ivoirienne spécialisée dans la traque des cyberdélinquants. Grâce à son signalement et à l’enquête menée, les autorités ont pu identifier et arrêter la principale suspecte, connue sous le pseudonyme ZDM.
Au cours de son interrogatoire, ZDM a admis être à l’origine du faux groupe de tontine. Elle a avoué avoir conçu ce système frauduleux dans le seul but d’escroquer les membres, dont TEM, une de ses connaissances personnelles. En plus de cette arnaque, ZDM a également révélé qu’elle usurpait régulièrement l’identité d’autres personnes pour mener à bien ses activités frauduleuses. Le montant total dérobé dans cette affaire est estimé à 1 084 310 FCFA.
Les leçons à tirer de cette affaire
Cette escroquerie démontre les risques associés aux tontines en ligne, où la confiance entre membres repose souvent sur des interactions purement virtuelles. Sans vérification adéquate, il est facile pour des individus mal intentionnés d’exploiter cette confiance pour leur propre profit.
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