Agression à Kouakousekro– La violence scolaire a de nouveau frappé à Kouakousekro, village sous la tutelle de l’IEP Ouellé. Ce drame, mêlant tensions locales et agression injustifiée, a laissé des séquelles graves sur un enseignant, Coulibaly F. Aboubacar, en poste à l’EPP Kouakousekro 1.
Tout a commencé par un différend entre l’instituteur et une jeune habitante. Au lieu d’un règlement pacifique ou administratif, un groupe de jeunes a opté pour une agression physique. Les coups, d’une extrême violence, ont laissé M. Coulibaly avec une paupière fermée et une santé en déclin.
D’abord pris en charge à Ouellé, il a été transféré en urgence à Agnibilékrou pour des soins intensifs. Son état s’est ensuite détérioré, entraînant des troubles de la mémoire. Il est désormais pris en charge à l’hôpital psychiatrique de Bingerville, où son avenir professionnel et personnel reste incertain.
Ce type d’agression n’est pas isolé dans la région. Les enseignants sont régulièrement victimes d’intimidations, de violences ou d’humiliations, souvent banalisées par de simples excuses. Ces actes soulignent une crise profonde du respect envers ces piliers de l’éducation.
L’affaire Coulibaly met en lumière l’urgence d’actions concrètes pour protéger les enseignants et garantir un cadre de travail sûr. La justice doit intervenir, mais c’est aussi à la société de redonner aux éducateurs leur place essentielle dans la construction d’une nation respectueuse et éclairée.
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