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Côte d’Ivoire : Réponse du ministère aux accusations de trafic de clitoris excisés

Côte d'Ivoire : Réponse du ministère aux accusations de trafic de clitoris excisés
Côte d'Ivoire : Réponse du ministère aux accusations de trafic de clitoris excisés

Affaire Tr&fic de cl@toris- Récemment, des médias occidentaux ont signalé un prétendu trafic de clitoris excisés en Côte d’Ivoire, affirmant qu’ils seraient revendus pour des pratiques mystiques. Face à ces accusations, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a réagi.

Clarifications du Ministère

Selon le Ministère, les mutilations génitales féminines (MGF) sont interdites et sévèrement punies par la loi ivoirienne. La loi n°98-757 du 23 décembre 1998, renforcée par le Code pénal de 2019, condamne ces pratiques. Aucune preuve de marché de clitoris excisés n’a été trouvée. Depuis l’adoption de la loi, aucun dossier officiel sur un trafic d’organes excisés n’a été ouvert.

Affaire Tr&fic de cl@toris-Dispositifs de Lutte

La Côte d’Ivoire a mis en place un dispositif d’alerte précoce et un réseau de 1673 leaders communautaires pour prévenir et éradiquer les MGF depuis la Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences Basées sur le Genre (SNLVBG) de 2014. Par ailleurs, l’initiative « He For She » lancée en 2017 réaffirme l’engagement du Président Alassane Ouattara à éradiquer les MGF d’ici 2030.

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