Le 11 juillet, le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte militaire au Burkina Faso, a accusé les gouvernements ivoirien et béninois de vouloir déstabiliser son pays. Lors d’une réunion avec les forces vives de la nation, il a affirmé que la Côte d’Ivoire hébergeait un « centre d’opérations » visant à déstabiliser le Burkina Faso et a promis de présenter « des preuves tangibles » pour étayer ses accusations.
Le jeudi suivant, Justin Koné Katinan, vice-président du PPA-CI, a dénoncé le « silence » du gouvernement ivoirien face à ces accusations, le qualifiant de « mépris pour le peuple ivoirien ». Il a appelé le gouvernement à fournir des explications sur cette affaire sérieuse. Katinan a également évoqué la possible installation d’une base américaine dans le nord de la Côte d’Ivoire, soulignant l’absence de clarification à ce sujet.
En réponse, le PPA-CI, par le biais de ses députés, a annoncé la demande d’une enquête parlementaire sur ces accusations. Katinan a critiqué la « diplomatie belliciste » du gouvernement envers ses voisins et a appelé à un réexamen de l’histoire de la Côte d’Ivoire pour abandonner cette approche.
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