La France prévoit de réduire sa présence militaire en Côte d’Ivoire, transférant le camp du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (43e BIMa) de Port-Bouët aux Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI). Ce processus de désengagement est bien avancé, avec les modalités de rétrocession en cours de finalisation pour accélérer la prise de contrôle du camp par les militaires ivoiriens.
Le 43e BIMa, composante des Éléments français en Côte d’Ivoire (EFCI), a succédé au 4e BIMa le 1ᵉʳ juillet 1978, suite à un accord militaire franco-ivoirien. Dissous pendant l’opération LICORNE, il a été rétabli en 2016.
Outre le 43e BIMa, d’autres unités françaises sont présentes en Côte d’Ivoire, notamment le Détachement Air 168 (DA 168), la direction du commissariat outre-mer, le centre médical interarmées, et divers services de soutien logistique et infrastructurel.
La réduction de l’effectif français en Afrique intervient alors que la France est de plus en plus mal vue dans plusieurs pays africains, notamment après des coups d’État au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ces pays, formant l’Alliance des États du Sahel (AES), sont à l’avant-garde du mouvement anti-français sur le continent.
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