Fermeture du bureau de la CPI– Dans une interview avec AFO Média, Laurent Gbagbo, ex-président de la Côte d’Ivoire, a critiqué la fermeture prévue du bureau de la Cour pénale internationale (CPI) à Abidjan en 2025. Selon lui, cette décision est une « injustice » car elle intervient avant la publication complète des enquêtes sur les violences post-électorales de 2010.
Depuis 2011, la CPI a enquêté sur les crises de 2002 et 2010, aboutissant à l’acquittement de Gbagbo et de Charles Blé Goudé en 2021. Bien que le procureur ait promis d’élargir les enquêtes aux partisans d’Alassane Ouattara, ces résultats restent inconnus. Gbagbo s’interroge sur l’absence de jugement pour les véritables responsables des massacres et sur le coût et la durée de ces enquêtes, affirmant que la CPI n’a pas rempli sa mission.
La CPI a répondu que la fermeture du bureau n’arrête pas les enquêtes et que des résultats « tangibles » pourraient être publiés avant les élections de 2025. Toutefois, Gbagbo estime que ces promesses ne suffisent pas et que les Ivoiriens méritent de connaître la vérité.
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