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Clément Kanouté et Natacha Akissi Konan : La FIF éclaire sur l’incident, rejetant les allégations d’agression sexuelle

Clément Kanouté et Natacha Akissi Konan : La FIF éclaire sur l'incident, rejetant les allégations d'agression sexuelle

Le match entre l’Africa Sport et le Stade d’Abidjan (1-2), disputé pour les 16èmes de finale de la Coupe Nationale au stade Robert Champroux de Marcory le samedi dernier, a été le théâtre d’un incident entre l’arbitre central, Miss Natacha Akissi Konan, et le joueur Clément Kanouté.

Contrairement aux spéculations véhiculées sur les réseaux sociaux et relayées par certains médias, il est important de préciser qu’il ne s’agit pas d’une agression sexuelle, comme l’ont expliqué les deux parties concernées.

Face aux rumeurs circulant autour de cet incident, le défenseur de l’Africa Sport a été le premier à donner sa version des faits.

« Elle venait de siffler une faute de plus contre nous. De ma position, je lui ai simplement dit « Madame, arrêtez de siffler des fautes qui n’existent pas ». Je me suis retourné quand elle m’a appelé. Je suis allé vers elle et, comme je suis plus grand qu’elle, j’ai penché ma tête vers elle pour l’écouter, et c’est à ce moment-là qu’elle m’a giflé alors que je ne l’avais ni insultée ni touchée. Il y avait des joueurs adverses autour de nous. Ils peuvent en témoigner », a expliqué Clément Kanouté, comme rapporté sur le compte officiel de l’Africa Sport.

De son côté, l’arbitre centrale de la rencontre, Miss Natacha Akissi Konan, a également livré sa version des faits : « Inutile de vous raconter ce qu’il m’a dit en fonçant sur moi. Je me suis approchée de lui et il m’a donné un coup de tête. Heureusement que mes cheveux ont amorti le choc. J’ai immédiatement réagi. Ce n’est pas parce que nous sommes des femmes qu’ils doivent nous manquer de respect sur le terrain », a-t-elle confié à un confrère.

La commission de discipline de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) devrait donc se saisir de cette affaire et prendre des décisions après avoir entendu les deux parties.

Affaire à suivre…

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