Le jeudi 11 avril 2024, lors de la cérémonie de commémoration du 11 avril 2011, au Palais de la Culture de Treichville, le Secrétaire Exécutif du RHDP, Cissé Ibrahima Bacongo, a réagi aux propos tenus par Laurent Gbagbo lors de la Fête de la Renaissance à Agboville.
La cérémonie commémorative du 11 avril 2011, considérée par le RHDP comme un triomphe de la démocratie en Côte d’Ivoire, s’est déroulée en présence de nombreux responsables du parti présidentiel. Cissé Ibrahima Bacongo a saisi cette occasion pour répondre au président du PPA-CI, Laurent Gbagbo, concernant ses déclarations à Agboville.
Clarifications de Cissé Bacongo
En ce qui concerne le prétendu « braquage de la BCEAO », Cissé Bacongo a tenu à apporter des précisions. Il a souligné que lorsque l’on parle du « braquage de la BCEAO » par Gbagbo, cela ne signifie pas qu’on l’a trouvé en flagrant délit avec Justin Katinan en train de s’emparer de l’argent de la BCEAO. Il a insisté sur le fait que cette expression fait référence à la responsabilité liée à la fonction de président de la République.
Il a également souligné que c’est Laurent Gbagbo lui-même qui a nommé ses collaborateurs à l’époque, donc il est responsable de leurs actions. Il a donc été accusé du « braquage de la BCEAO » en raison de cette responsabilité.
Il a ensuite rappelé à Gbagbo que son acquittement à la CPI ne signifie pas qu’il n’y a rien eu dans le pays. Il a affirmé que quelque chose s’est bel et bien produit, ce qui a conduit à son procès devant la CPI. Il a laissé entendre que peut-être par pitié ou par intervention du président Alassane Ouattara, Gbagbo a été libéré de la CPI.
Selon Bacongo, Gbagbo lui-même ne sait pas pourquoi il a été libéré, et il est venu dire qu’il n’a rien fait et qu’il ne s’est rien passé dans le pays. Bacongo l’a accusé en disant que quelque chose s’est produit dans le pays et que Gbagbo en est responsable.
Appel à la vigilance !
Bacongo a appelé à la vigilance face à la résurgence des « forces du mal ». Il a déclaré que ces forces ont commencé à nier les événements passés, comme le prétendu « braquage de la BCEAO ».
Il a exprimé son indignation face à la façon dont Gbagbo et son camp semblent avoir oublié les événements passés, comme les morts pendant la crise post-électorale de 2011. Il a déclaré que personne ne se souvient de rien et qu’ils se mêlent de sujets qui les dépassent.
Il s’est demandé s’il s’agissait d’une tactique ou d’une ruse de leur part pour devenir « amnésiques ». Il a également exprimé sa pitié pour Gbagbo et a déclaré qu’il était un opposant professionnel mais pas apte à être président de la République.
Bacongo a conclu en affirmant que les faits lui ont donné raison et que Gbagbo a montré qu’il ne pouvait pas gouverner le pays.
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