Fonction publique Camerounaise– La Fonction publique camerounaise poursuit ses radiations massives, avec un objectif de 5 000 agents exclus d’ici 2025, selon les directives du président Paul Biya. Cette initiative vise à réduire les irrégularités et alléger la masse salariale.
Fonction publique Camerounaise-Un bilan déjà conséquent
Le 18 novembre 2024, le ministre de la Fonction publique, Joseph Lé, a officialisé la radiation de 1 172 agents publics. Ces derniers s’ajoutent aux 2 405 radiés lors des deux précédentes vagues, portant le total à 3 577 agents exclus.
La réforme COPPE en action
Ces mesures s’inscrivent dans l’opération de Comptage physique des personnels de l’État (COPPE), lancée en 2018 pour identifier et supprimer les agents en situation irrégulière (décès non déclarés, absences injustifiées, etc.). Une circulaire présidentielle du 23 octobre 2024 a fixé la fin de cette opération pour 2025, affirmant la volonté de mettre fin aux dysfonctionnements.
Sur 8 766 agents détectés en infraction, seuls 601 ont justifié leur situation. Les 5 000 restants risquent une radiation imminente.
Des enjeux financiers et sociaux
Chaque exclusion représente une économie pour l’État, qui cherche à rationaliser ses dépenses. Cependant, des contestations émergent : certains dénoncent des radiations arbitraires.
Malgré les critiques, le gouvernement reste ferme, insistant sur la nécessité d’assainir la Fonction publique et de restaurer la confiance citoyenne. Toutefois, les impacts sociaux, notamment sur les familles touchées, pourraient alimenter des tensions.
Cette réforme, bien que jugée nécessaire par certains, soulève des défis majeurs dans un contexte socio-économique fragile.
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